Sur la route de la 7e étape de 162,5 km ce vendredi entre L’Isle-Jourdain et le Lac de Payolle , un seul col, Aspin, et une arrivée qui ne sera pas forcément idéale pour les grimpeurs.

On Friday during the 7th stage over 162.5 kms and one climb only, the col d’Aspin close to the finish won’t be exactly ideal for the climbers.

Longtemps après la troisième victoire de Mark Cavendish sur le Tour 2016 et devant l’Allemand Marcel Kittel dans la 6ème étape, les klaxons ont résonné dans les rues de Montauban. Il faudra toutefois se réveiller pour aborder les Pyrénées.

Pause football

La qualification des Bleus face à l’Allemagne et la voie tracée vers la finale de l’Euro 2016 ont été suivies par tous les passionnés de ballon rond dans la caravane du Tour de France, en particulier dans les rangs de l’équipe Fortuneo. La perspective de la finale France-Portugal à l’Euro 2016 a déjà un relief particulier pour Armindo Fonseca, coureur français d’origine portugaise. “Il n’a pas fini de se faire chambrer jusqu’à dimanche” s’exclame Sébastien Hinault, l’un de ses directeurs sportifs.
Et en attendant la finale de dimanche, les coureurs français vont tenter de briller autant que les footballeurs en décrochant leur premier succès dans cette édition. Ce vendredi, le peloton va aborder, les Pyrénées avec une étape de 162 kilomètres entre L’Isle-Jourdain dans le Gers et le lac de Payolle dans les Hautes-Pyrénées.

Un col au menu mais une arrivé en bas

Avec 5 minutes et 11 secondes d’avance sur le Français Julian Alaphillippe, le belge Greg Van Avermaet (BMC) va défendre son maillot jaune. Yvon Ledanois directeur sportif de la BMC estime que “l’avance n’est pas un matelas plus que confortable, mais c’est mieux qu’une dizaine de secondes”.

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Le Col d’Apsin avec ses douze kilomètres d’ascension à 6,5% de moyenne sera le juge de paix de cette étape, à sept kilomètres de l’arrivée, jugée en contre-bas. Les coureurs du peloton sont assez partagés sur le type de scénario envisageable : une bagarre entre favoris avec victoire d’étape au bout ou bien, pourquoi pas, un bon de sortie délivré à un groupe d’attaquants.
Thibaut Pinot, leader de la FDJ et 21e à 11 secondes des prétendants au  podium, plaide pour le statut quo. “Il n’y aura encore pas d’attaque de grands favoris” dit-il. Ceux qui ont perdu du temps pourraient toutefois être tentés d’aller grappiller de précieuses secondes à l’image Richie Porte ou d’Alberto Contador. Encore faut-il que l’Espagnol, qui a chuté deux fois les deux premiers jours et qui a une minute et 21 secondes à récupérer sur les meilleurs, soit en bonne condition.

Tous les chasseurs de victoire d’étape seront tentés de passer à l’offensive ce vendredi. Coéquipier de Romain Bardet et vainqueur l’année dernière à Mûr-de-Bretagne, Alexis Vuillermoz, ne cache pas son ambition, en prévenant que “l’équipe va être mobilisée pour être à l’avant de la course, mais ça n’est pas évident, il y a énormément de monde qui veut y aller”.

L’œil de Jean-François Bernard

Le peloton du tour de France compte depuis le départ 198 coureurs. Il n’y a aucun abandon à déplorer. Un scénario inédit, expliqué et commenté par le consultant de France Info, Jean-François Bernard.

Le départ de la 7e étape à L’Isle-Jourdain à 13 heures 10 avec une arrivée aux alentours de 17h20 au lac de Payolle.

Start of the 7th stage just after 13h and a finish about 17h20. (Minus 0ne hour Irish time.)