Joan Baez refusée à l’entrée d’une boîte parisienne : “On ne pratique aucune discrimination”, assure le directeur adjoint. “There was no discrimination” said the manager.
La chanteuse américaine a été refoulée à l’entrée du Pachamama, une discothèque du quartier de Bastille, à cause de ses chaussures jugées “trop légères”. Elle n’a pas insisté pour entrer, préférant ne pas dire qui elle était.
The American singer was refused entry to the Pachamama, a disco tech in the Bastille, because her shoes were “too light”. She did not persist, preferring not to say who she was.
“Pour une fois que je portais des chaussures”, a ironisé Joan Baez sur Twitter vendredi. En pleine tournée d’adieu à l’Olympia, l’icône américaine de la musique folk, qu’on a souvent vue pieds nus, a été recalée jeudi soir à l’entrée d’un célèbre club de la capitale, le Pachamama, situé près de la place de la Bastille, dans le 11e arrondissement. En cause ? Ses chaussures, “trop légères d’après les deux physionomistes”, s’insurge dans un tweet Yazid Manou, qui accompagnait la star de 77 ans.
“For once I wore shoes” Joan Baez Tweeted ironically on Friday. On her final concert tour at the Olympia, the American folk icon, often performs barefoot, was refused, on Thursday, entry to the celebrated club Pachamama, on the place de Bastille, in the 11th arrondissement. And the reason? Her shoes, “too flimsy for the disco”, tweeted Yazid Manou, who accompanied the 77 year old folk star.
“On l’a refusée sans que l’on sache que c’était elle”. “She was refused without knowing who she was”
Contacté par franceinfo, Friedrich Hartwig, le directeur adjoint du club, explique : “Joan Baez s’est présentée à la porte de l’établissement, de manière très naturelle, propre à son image, sans dire qui elle était”. Il poursuit : “On l’a refusée sans que l’on sache que c’était elle, bien sûr.” Elle n’a absolument pas insisté pour entrer. Et encore moins argué qu’elle était une personne connue.à franceinfo.
Friedrich Hartwig, the assistant manager of the club, explained: “Joan Baez showed up at the club door, quite natural, just like her self, without saying who she was”. He continued: “She was refused without the knowledge of who she was, for sure”. She did not insist to be allowed in. And again without arguing that she was a well known person, he told FranceInfo.
Pour Friedrich Hartwig, cette décision était avant tout motivée par des raisons de sécurité : “L’agent qui l’a refusée est mortifié. Mais il n’a fait qu’appliquer les règles : il peut y avoir du verre cassé par terre, c’est pour cette raison qu’on ne laisse pas entrer les gens avec des ballerines”, explique-t-il à franceinfo. “On est un club populaire, en aucun cas un club select du 8e arrondissement”, conclut-il, visiblement éprouvé par les “insultes reçues sur les réseaux sociaux”.
For Friedrich Hartwig, this decision was above all motivated for safety reasons. “The door man who refused her is mortified. But he was just applying the rules: there can be broken glass on the floor, for this reason we cannot allow entry to people with ballet pomps” He explained to FranceInfo. “We are a popular club, in no way a select club of the 8th arrondissement”, he concluded, visibly shaken by the “insults launched on social media”.