franceinfo junior. Pourquoi le 14 juillet est-il la fête nationale en France ?
Alors
que les préparatifs pour le défilé touchent à leur fin, franceinfo
junior se demande ce qu’est le 14-Juillet. Pour répondre à des questions
d’enfants : Rémi Dalisson, historien et professeur à l’université de
Rouen.00’0005’00
Mis à jour le 12/07/2019 | 21:01 publié le 12/07/2019 | 21:01
Les dernières répétitions pour être au point ont eu lieu ces derniers jours sur les Champs-Elysées à Paris. Des préparatifs pour être parés pour le défilé du 14-Juillet, qui se tiendra dimanche. Mais
au fait, que veut dire cette fête nationale en France ? Que
célèbre-t-on le 14-Juillet ? Au micro de franceinfo junior, des enfants
posent leurs questions à Rémi Dalisson, historien et professeur à
l’université de Rouen.
Lily ouvre le bal du 14-Juillet avec sa première question : “Que s’est-il passé le 14-Juillet ?” demande l’élève. Rémi Dalisson, historien, lui répond : “C’est
vraiment une date symbolique. C’est ce jour-là que la Bastille est
prise par les Parisiens alors que l’actualité est déjà chargée, que les
États Généraux sont réunis à Versailles… C’est un jour symbolique qui
marque l’entrée du peuple dans la Révolution.” Cette question est l’occasion d’expliquer ce qu’était la Bastille à l’époque : “C’est
une prison royale. Elle symbolise l’arbitraite du Roi : le Roi peut
faire ce qu’il veut quand il veut, condamner des gens sans jugement et
les emprisonner dans cette prison royale.”
Edgar prend à son
tour le micro : il veut savoir combien de prisonniers comptait la
Bastille au moment où elle a été prise. Une bonne question, souligne
l’invité, car “il y avait très peu de prisonniers.
L’essentiel avait été libéré. Ils étaient quatre ou cinq, tu vois, c’est
plus un symbole qu’une prison qu’on a libérée. Mais il y en a
eu beaucoup plus et de très célèbres : des écrivains, des poètes… qui
osaient critiquer le Roi. Et le Roi, quand il n’était pas content, il
faisait ‘embastiller‘ les gens”. Parmi les écrivains célèbre, il y a eu Voltaire,“celui qui incarne la liberté d’expression… quitte à déplaire au Roi.”
Une fête choisie en 1880
Edgar
à nouveau veut savoir combien d’habitants ont vraiment pris part à la
prise de la Bastille. Est-ce une Révolution qui a emporté tout le peuple
dès ses débuts ? “Au départ, c’est une petite minorité mais très
rapidement la rumeur se déplace dans Paris et le peuple de Paris se
rassemble aurtour de la Bastille, notamment les artisans”, détaille l’historien. Mais combien de morts a fait cet événement, continue Edgar. Rémi Dalisson lui raconte : “C’est
encore une très bonne question, Edgar, parce que là aussi, il y a
des légendes qui ont circulé. Il y a eu très peu de morts chez ceux qui
défendaient la Bastille. On a décapité trois personnes dont
le gouverneur général de la Bastille mais il y eu 90 morts chez ceux
qui attaquaient la Bastille, et de ceux là pendant longtemps, on n’en a
pas parlé.”
De son côté, Sébastien se demande “comment on a créé le 14-Juillet”, devenu fête nationale et jour férié en France. “C’était très compliqué de choisir une bonne date pour célébrer la fête nationale”, explique l’historien. Ainsi, entre la date du 14 juillet 1789 et la création de la fête officielle, “il y a eu plusieurs régimes politiques en France. Tout le monde se disputait pour le jour de la fête nationale, rappelle-t-il. Il a fallu attendre en 1880 pour se mettre d’accord sur la date du 14-Juillet car plein d’autres dates étaient possibles.”
Un jour souvenir et symbolique
Léa se demande pourquoi “on se réunit à l’Arc de Triomphe” le jour du 14-Juillet, jour de défilé militaire sur les Champs-Élysées à Paris. “On
se réunit à l’Arc de Triomphe parce qu’après la guerre de 14-18, on a
décidé d’associer le souvenir du 14-Juillet avec le souvenir de la
victoire de 14-18.” Et cet arc symbolise la victoire contre l’Allemagne à la fin de la Première guerre Mondiale (1914-1918).
Sébastien enfin s’interroge : mais pourquoi cette fête est-elle si importante en France, demande l’écolier. “Parce que cette fête correspond au début des vacances, au Tour de France, aux belles soirées d’été avec des feux d’artifice, raconte l’historien. Et puis dans la tête des gens, ça renvoie à la Révolution française qui a créé la République d’aujourd’hui.”Sur
cette page, réécoutez en entier notre émission franceinfo junior du
jour sur le 14-Juillet, la toute dernière de la saison. Vous pouvez
réécouter toutes nos émissions franceinfo junior de l’année ici. Bonne écoute et bel été à tous et à toutes !
Posted inUncategorized|Comments Off on Why 14 July is celebrated as the national holiday in France.
“Il ne faut pas casser le commerce” : la laborieuse lutte contre le blanchiment d’argent sur le marché de l’art
Dans
son dernier rapport, Tracfin déplore le manque d’implication des
professionnels du secteur dans la lutte contre le blanchiment d’argent.
Explications.
Mis à jour le 12/07/2019 | 07:01 publié le 12/07/2019 | 07:01
La toile était
dissimulée dans une valise. Pour lui faire passer les douanes de
l’aéroport JFK à New York, de faux papiers indiquaient qu’elle ne valait
que 100 dollars. En réalité, Hannibal de Jean-Michel Basquiat
en valait huit millions. Cette pièce, découverte en 2007 alors qu’elle
venait d’atterrir aux Etats-Unis, appartenait au banquier brésilien
Edemar Cid Ferreira, condamné en 2006 à 21 ans de prison. Il
blanchissait le butin de ses multiples fraudes financières grâce à une
collection de quelque 12 000 œuvres d’art.
Rien de tel qu’une
toile pouvant tenir dans une valise, traverser des frontières et être
stockée dans des ports francs, ces zones non contrôlées par les douanes,
pour blanchir de l’argent sale. La vente non plus n’est pas épargnée :
les œuvres acquises illicitement – par le vol, des fouilles illégales ou
des pillages – se retrouvent parfois sur le marché de l’art. Ce dernier
est “notoirement opaque et non réglementé”, analyse Natasha
Degen, professeure au Fashion Institute of Technology à New York. Mais
ces méthodes sont désormais dans le viseur de Tracfin, la cellule de
Bercy chargée de la lutte contre le blanchiment d’argent et le
financement du terrorisme. Dans son dernier rapport,
publié vendredi 5 juillet, l’organisme de renseignement dénonce la
perméabilité du milieu et s’interroge sur l’inaction des professionnels.
Des “cols blancs” aux terroristes
Les
autorités ont commencé à se pencher sur l’opacité du marché de l’art
lorsque celle-ci est devenue un enjeu de sécurité nationale, avec la
crainte que le secteur serve de canal d’écoulement à des fonds liés au
terrorisme. “Avant, le trafic illicite d’œuvres d’art était vu comme
un crime de cols blancs. Il y avait peu de ressources sur le sujet, et
on s’y intéressait peu, alors même que certains disaient que le trafic
d’œuvres d’art et d’objets archéologiques était le troisième trafic le
plus important après ceux de la drogue et des armes”, explique
France Desmarais, une experte de la protection du patrimoine qui a fondé
l’Observatoire international du trafic illicite des biens culturels au
sein du Conseil international des musées (Icom).
Les pillages du
patrimoine culturel syrien et irakien, orchestrés à une échelle quasi
industrielle par le groupe Etat islamique (EI), ont changé la donne.
Pendant le raid qui a tué Abou Sayyaf, le “trésorier” de l’organisation,
en 2015 en Syrie, les forces spéciales américaines ont retrouvé dans sa
cache des permis de fouilles émis par le groupe terroriste, en plus
d’artefacts dérobés au musée de Mossoul (Irak). L’EI encourageait les
civils à dénicher des merveilles enfouies et à les revendre pour leur
profit personnel et celui du califat – qui collectait une taxe de 20%
sur ces transactions, rapporte le New Yorker (en anglais).
La menace d’écoulement du trafic d’œuvres d’art en Europe semble désormais réelle : “Il y a, tous les jours, des ventes aux enchères d’objets qui correspondent aux catégories des listes rouges de l’Icom”, qui répertorient les objets culturels exposés au vol et au trafic, rapporte France Desmarais – “cela
ne veut pas dire que les objets sont illégaux, mais qu’il faut bien
vérifier leur provenance pour s’assurer de leur légalité”, précise-t-elle. Et
les autorités ont décidé de renforcer le contrôle – la commission
européenne a ainsi lancé un plan contre le trafic d’œuvres d’art en
Europe en 2017.
Des professionnels peu impliqués
“La
législation sur la lutte contre le blanchiment d’argent, qui est une
législation européenne, ne cesse de se durcir et de s’élargir. Elle est
aujourd’hui étendue à la totalité du marché de l’art”, confirme Catherine Chadelat, présidente du Conseil des ventes volontaires (CVV), l’organe de régulation des maisons de ventes aux enchères. Depuis
2018, la cinquième directive européenne antiblanchiment exige que les
marchands d’art vérifient l’identité de leurs clients pour toute
transaction supérieure à 10 000 euros.
Pour ce qui est du cadre
légal national, les professionnels tels que les antiquaires, galeristes,
brocanteurs mais aussi commissaires-priseurs sont assujettis au Code
monétaire et financier français. Depuis 2004, tous ont l’obligation de
mettre en place des dispositifs visant à détecter les opérations à
risque et de les signaler à Tracfin, qui s’est doté d’un référent pour
surveiller au plus près les flux financiers du marché de l’art. Les
professionnels doivent notamment déclarer toute opération suspecte. “On
ne leur demande pas de certitudes, ni de dénoncer un quidam lambda. On
leur demande juste de signaler lorsqu’ils ont des doutes”, explique Catherine Chadelat au sujet de ces “déclarations de soupçon”.Pour la présidente du CVV, ces dispositifs permettent même de garantir la réputation des professionnels du monde de l’art.
Mais, dans la pratique, la consigne est peu suivie d’effet. C’est ce que dénonce Tracfin :dans son rapport 2017, l’organisme déplorait déjàne recevoir qu’“un trop faible nombre de déclarations de soupçon” venant des professionnels de l’art – 67 au total pour cette année-là. En 2018, ce chiffre est même tombé à 40 selon le dernier rapport publié le 5 juillet dernier. “Force
est de constater que la participation des professionnels du secteur de
l’art à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du
terrorisme reste très limitée et que la culture de la conformité est
difficilement intégrée dans les pratiques professionnelles du secteur”, taclait encore la cellule dans une lettre d’information datée de juin 2018.
Plus inquiétant encore, Tracfin soulignait que “l’implication
des professionnels en matière de lutte contre le blanchiment d’argent
et le financement du terrorisme apparaît à la lumière des statistiques
inversement proportionnelle à leur chiffre d’affaires”. Or, “il
y a certainement plus d’argent sale qui se blanchit chez Christie’s et
Sotheby’s que chez un commissaire-priseur à Montélimar”,
glisse Jean-Pierre Osenat, président du Syndicat national des maisons de
ventes volontaires (Symev), qui regroupe les grandes maisons de ventes
aux enchères.
“Une sorte de délit de faciès”
Pour
résoudre inciter les galeristes et antiquaires à faire davantage
remonter leurs soupçons, une autorité de contrôle a été désignée en 2016
(la Direction générale des douanes et droits indirects), ainsi qu’une
autorité de sanction (la Commission nationale des sanctions). Elles
doivent passer à l’action cet été. “Les douanes nous ont indiqué qu’il pourrait y avoir des contrôles dès le mois de juin”, déplore Georges-Philippe Vallois.
Ce
propriétaire d’une galerie parisienne et président du Comité
professionnel des galeries d’art n’a jamais rédigé de déclaration de
soupçon pour Tracfin. D’ailleurs, selon l’organisme, l’activité
déclarative des galeries d’art et des antiquaires “reste extrêmement faible, pour ne pas dire inexistante”.
Dans sa galerie du 6e arrondissement, Georges-Philippe Vallois ne cache
pas ses réticences face à ce dispositif de déclaration, en
s’interrogeant notamment sur la pertinence des critères d’alerte listés par Tracfin pour les marchands d’art.
D’après eux, une “discordance entre le profil du client (âge, revenu, catégorie socioprofessionnelle) et la valeur du bien objet de l’opération” doit ainsi mettre la puce à l’oreille du professionnel. Une hérésie pour Georges-Philippe Vallois : “Donc
je suis censé faire une déclaration de soupçon si l’un de mes clients
n’est pas assez bien habillé ? C’est une sorte de délit de faciès. Ça me
choque.” Se pose aussi la question des moyens. “Les grosses structures pourront embaucher quelqu’un pour faire ça pour eux, mais pas les petites galeries”, fait-il valoir, en débattant sur la manière dont les galeries pourront répondre aux exigences de Tracfin.
Je veux bien être un auxiliaire de police dédié à la lutte contre le terrorisme, mais je n’en ai pas les moyens.Georges-Philippe Vallois, galeristeà franceinfo
“Cet argument revient souvent, que les marchands d’art ne sont ni des policiers, ni des banquiers”,
note John Byrne, un expert américain de la lutte contre le blanchiment
d’argent, qui milite pour une meilleure régulation du marché de l’art.
Et qu’ils n’auraient, à ce titre, pas les outils adéquats pour détecter
des opérations suspectes. “Mais tout le monde a une obligation, a minima, de ne pas fermer les yeux”, tranche-t-il.
La discrétion comme règle d’or
Le cœur
du problème semble bel et bien être la transparence. S’ils disposent de
moyens juridiques, les gros acteurs du marché de l’art, eux, “n’ont pas confiance dans l’anonymat qui est garanti par Tracfin”, révèle Jean-Pierre Osenat, du Symev. “Et
s’il se savait qu’ils avaient dénoncé l’un de leurs clients, c’est tout
leur marché qui s’effondrerait. Il faut être très vigilant face au
blanchiment d’argent, et en même temps, il ne faut pas casser le commerce”, ajoute-t-il pour justifier le peu de déclarations de soupçon.
Le
marché de l’art est un milieu où chacun se connaît, il y a la crainte
d’être pointé du doigt. La concurrence est telle qu’il faut être
impeccable vis-à-vis de son client.Catherine Chadelat, présidente du Conseil des ventes volontairesà franceinfo
“C’est un milieu où la discrétion est une règle majeure, résume Catherine Chadelat. Par exemple, le commissaire-priseur dans une vente aux enchères ne donnera jamais le nom de la personne dont il vend l’objet.” Si,
lors de l’achat d’un bien immobilier, l’acheteur connaît le nom des
précédents propriétaires, ce n’est pas nécessairement le cas s’il achète
une œuvre aux enchères. L’information est pourtant essentielle pour
retracer ses origines.
Parfois, les maisons d’enchères
elles-mêmes ne connaissent pas l’identité de leur vendeur. Les démêlés
avec la justice d’Yves Bouvier, un marchand d’art genevois réputé, ont
ainsi révélé que Sotheby’s avait vendu, en 2015, le chef d’œuvre Au lit : le baiser
de Toulouse-Lautrec sans savoir qui en était le véritable
propriétaire – en l’occurrence, l’oligarque russe Dmitri Rybolovlev. La
toile s’est arrachée à 16 millions de dollars.
“On ne peut pas se réguler soi-même”
Ces grandes maisons sont pourtant censées être contrôlées depuis 2000 par le CVV. Là encore, Tracfin tape fort :dans son rapport 2018, il reproche à cette autorité de ne pas être assez stricte et dénonce son “positionnement ambigu” qui “a pu revêtir un caractère contreproductif”. Dans son précédent rapport, la cellule affirmait déjà que le CVV n’avait jamais diligenté de contrôle depuis sa création. “Faux et archifaux”, rétorque Catherine Chadelat, précisant avoir saisi les ministres de l’Economie et de la Justice pour dénoncer “une contre-vérité”.
Il
n’empêche : la présidente de ce gendarme du secteur marche sur des
œufs, tant le rôle du CVV semble peu au goût des professionnels,
réticents à toute surveillance. Jean-Pierre Osenat le qualifie ainsi d’“organe de répression”.
Le président du Symev dit d’ailleurs être à l’origine d’un rapport
parlementaire préconisant son remplacement par un organisme
professionnel : “Les boulangers n’ont pas d’instance disciplinaire indépendante, alors pourquoi les commissaires-priseurs ?”
Pour Catherine Chadelat, cette décision rendrait obsolète le rôle du CVV :
“Je n’ai pas de pouvoir de perquisition, je ne suis pas là pour faire
des enquêtes comme le ferait un officier de police judiciaire, c’est
donc à tort que Tracfin a pu nous traiter de mauvais élèves. […] Mais rendre les professionnels majoritaires, cela voudrait dire que ce nouvel organisme ne serait plus un organisme de contrôleexterne, estime-t-elle. Or on ne peut pas se réguler soi-même.” Des
tensions entre les différents acteurs du secteur qui ne risquent pas de
faire émerger un dispositif de contrôle plus efficace.
Posted inUncategorized|Comments Off on Trafficing in Art used to launder money.
Une commode disparue pendant la Révolution revient à Versailles
Une commode du XVIIIe siècle vient d’être rachetée par le château de Versailles à un collectionneur américain, alors qu’elle avait disparu pendant la Révolution française.
The piece of furniture from the XVIII century has been bought by the chateau of Versailles from an American collector. It had vanished during the French Revolution.
franceinfo Culture avec agencesRédaction CultureFrance Télévisions
Mis à jour le 09/07/2019 | 11:36 publié le 09/07/2019 | 11:36
Cela faisait 230 ans
qu’elle avait quitté le château de Versailles. Après une transaction
d’un peu plus de 4 millions d’euros, une commode du XVIIIe siècle est de
retour dans la résidence des rois de France. Un collectionneur
américain a cédé le meuble exceptionnel au Musée de Versailles, qui a pu
se l’offrir grâce à un legs.
Le musée du château a fait effectuer
une expertise et une analyse poussées afin de s’assurer de son
authenticité. Depuis vendredi, la grande commode en laque noire du
Japon, oeuvre d’un célèbre ébéniste, Bernard II Van Riesen Burgh dit
BVRB, trône à nouveau dans la chambre de la dauphine.”Elle est d’une
qualité incroyable”, déclare Laurent Salomé, directeur du musée national
du château de Versailles.
“C’est très émouvant car on a
l’impression de voir resurgir le château tel qu’il était avant la
Révolution”. La commode de style rocaille (ou rococo) avait été livrée
en 1745 pour la chambre de la dauphine Marie-Thérèse Raphaëlle
d’Espagne, l’épouse du dauphin de France, fils de Louis XV.
Numéro 1343
Après
le décès de la jeune femme un an plus tard, le meuble était resté dans
sa chambre, devenue par la suite celle de la nouvelle dauphine
Marie-Josèphe de Saxe. La commode avait ensuite disparu dans le tumulte
de la Révolution de 1789. A la fin du XIXe siècle, elle réapparaît sur
le marché de l’art mais sa provenance royale a été oubliée.
En
1973, la maison d’enchères Tajan la vend pour 1 million de francs. Puis
en 1981, la commode part aux Etats-Unis chez un marchand new-yorkais.
Elle resurgit aux enchères en 1998, lors de la dispersion à New York de
la collection de ce marchand. En préparant la vente, un expert de la
maison Christie’s repère le numéro “1343”, inscrit à l’encre au dos du
meuble. Il s’aperçoit qu’il correspond au numéro d’inventaire de la
commode de la chambre de la dauphine mentionné dans le journal du
garde-meuble de la couronne. Le lien avec la royauté est rétabli. Le
château de Versailles songe à se porter acquéreur mais renonce devant
l’envol des estimations avancées. En fin de compte, la commode ne part
pas aux enchères. Mais Christie’s la vend peu après à un grand
collectionneur américain qui la conserve pendant vingt ans. C’est lui
qui vient de la vendre à Versailles par l’intermédiaire de Christie’s.
Trafic de faux meubles du XVIIIe
“Petit
à petit on remeuble Versailles. C’est très difficile car tous les
meubles ont été dispersés à la Révolution. Certains resurgissent mais
ils coûtent très cher”, souligne Laurent Salomé. C’est grâce à un
legs très important de Jeanne Heymann, une résidente monégasque, qui a
souhaité spécifiquement contribuer au retour à Versailles d’objets d’art
d’origine, que le château a pu financer cet achat.
Désormais, pour ses acquisitions, Versailles “redouble de prudence”,
assure Laurent Salomé. L’établissement public a été victime d’un trafic
de faux meubles XVIIIe qui a éclaté en 2016. Il a acheté entre 2008 et
2012, auprès d’antiquaires parisiens principalement, huit meubles qui se
sont avérés être des faux. L’instruction judiciaire est en cours.
“Echaudé”, le château a fait analyser la commode rocaille “sous toutes ses coutures”
pendant plusieurs mois, souligne Laurent Salomé. Le Centre de recherche
et de restauration des musées de France (C2RMF) a étudié son bois, ses
bronzes, ses panneaux de laques.
Conclusion : “La commode
paraît homogène et cohérente, les bois ont été abattus à la fin du XVIIe
ou au début du XVIIIe siècle, les bronzes sont du XVIIIe”, indique Mireille Klein, responsable de la filière arts décoratifs au C2RMF. “Les laques sont bien asiatiques et elles ont été complétées par des laques européennes du XVIIIe”, ajoute-t-elle. “Tout cadre.”
La composition de l’encre du fameux numéro 1343 a été analysée par un laboratoire du Muséum national d’histoire naturelle : “Il n’a rien trouvé d’anachronique” par rapport aux inscriptions d’autres meubles de Versailles de la même période, souligne Mireille Klein. “Tous les verrous ont été débloqués. C’est un meuble qui présente tous les atouts”, selon elle.
Posted inUncategorized|Comments Off on Chest of drawers, that disappeared during the French Revolution, comes back again to Versailles.
Le tableau du Caravage “Judith et Holopherne” aurait été acheté par un collectionneur américain. Was bought by an American collector.
Le gestionnaire de fonds et collectionneur d’art américain Tomilson Hill serait le mystérieux acheteur de la toile.
Mis à jour le 28/06/2019 | 19:50 publié le 28/06/2019 | 19:40
Son nom a été dévoilé par la Gazette Drouot et le New York Times. Tomilson Hill serait l’acheteur de Judith et Holopherne, le tableau attribué au Caravage après sa découverte dans un grenier toulousain en 2014. La
toile devait être vendue aux enchères jeudi 27 juin à Toulouse, pour
une mise de 30 millions d’euros, mais ce rendez-vous, très attendu par
le marché de l’art international, avait été annulé 48h plus tôt, la maison de vente Labarbe ayant annoncé une vente de gré à gré.
“Nous ne pouvons ni confirmer ni infirmer” l’information donnée sur Tomilson Hill, “elle ne vient pas de nous. Nous sommes tenus par un contrat extrêmement strict de confidentialité“, a affirmé à l’AFP la maison toulousaine. Sans révéler ni l’identité de l’acheteur ni le prix, la maison Labarbe avait toutefois précisé qu’il s’agissait d’un “collectionneur proche d’un grand musée” et que la toile serait “prochainement restaurée puis exposée“.
Autant de cases cochées par le milliardaire Tom (son nom d’usage) Hill,
selon les deux médias français et américain, qui ne chiffrent par
ailleurs pas la transaction. Au centre d’un débat sur son authenticité,
la toile a été estimée de “100 à 150 millions d’euros” par la maison Labarbe.
Probablement exposé aux États-Unis
Proche
du Metropolitan Museum of Art, où il siège au conseil d’administration,
mais aussi de la Frick Collection, où il avait présenté en 2014 sa
collection de bronzes, Tom Hill et son épouse ont aussi ouvert en
février dernier une fondation à New York pour présenter leurs
collections, souligne la Gazette sur son site.FRANCE 3 Le tableau, Judith et Holopherne,
réalisé en 1607, qui représente la scène biblique de la jeune héroïne
du peuple hébreu tranchant le cou du général assyrien, pourrait, selon
ce média, être exposé au Metropolitan Museum of Art. La toile pourrait
également être prêtée à la National Gallery of Art de Washington ou au
Musée Paul Getty de Los Angeles, selon le NYT.
Après sa découverte dans un grenier toulousain en 2014,
l’Etat Français avait classé le tableau “trésor national”, empêchant,
jusqu’en novembre 2018, sa vente à l’étranger. Mais le manque de
certitude sur son authenticité et sa valeur ont finalement joué dans sa
décision de ne pas s’en porter acquéreur.
Posted inUncategorized|Comments Off on Caravagio found in Toulouse goes on display. (Judith and Holpherne.)
Pollution : Paris, Lyon, Strasbourg et Annecy mettent en place la circulation différenciée
Cette mesure entrera en vigueur dès mercredi pour Paris, Lyon et Annecy et jeudi pour Strasbourg.
This restriction will come into effect on Wednesday 26 June in Paris, Lyon and Annecy and on Thursday in Strasbourg.
Tourist vehicles and foreign registered vehicles without the stickers (vignettes) run the risk of being stopped from entering built-up areas in the affected cities. https://www.certificat-air.gouv.fr/en if you wish to apply for a pollution control sticker for your vehicle.
Obtaining the Air Quality Certificate The Air Quality Certificate is a secure document issued on the basis of information which appears on the vehicle registration certificate . It certifies the vehicle’s environmental class based on pollutant emissions. For shipments to France, its cost is 3.62€. €4.21 for vehicles registered outside France and inside the EU. €4.21 in the EU. The Air Quality Certificate will be sent to the delivery address you indicate.
Départ en vacances : avez-vous besoin de la vignette crit’air ? Going on holidays: do you need the pollution control sticker on your car?
Certaines destinations comme Marseille, Annecy ou Grenoble sont concernées par les restrictions de circulation. C’est le moment de demander en ligne une vignette crit’air, pour prendre la route des vacances sans encombre et ne pas avoir à finir le trajet… à pied. Some destinations like Marseille, Annecy ou Grenoble, as well as those mentioned above, are affected by traffic restricions due pollution. It’s time to apply on line for your sticker. You can then take to the road without any worry, and tyou won’t have to finish your journey….on foot.
Crit’Air: The Air Quality Certificate, an act of good citizenship to promote cleaner vehicles.
franceinfoFrance Télévisions
Mis à jour le 25/06/2019 | 23:13 publié le 25/06/2019 | 23:05
Pollution : la circulation différenciée mise en place à Paris et en banlieue, seules les vignettes Crit’Air 0, 1 et 2 autorisées
Pour la première fois, les vignettes Crit’Air 3 n’auront pas le droit de circuler.
For the first time since this system was introduced Crit air level 3 does not have the right to enter cities restricted areas.
Pour la première fois, les véhicules équipés de vignettes Crit’Air 3 n’auront pas le droit de circuler. Cette interdiction concerne le périmètre situé à l’intérieur de l’A86. Pour la première fois, les véhicules équipés de vignettes Crit’Air 3 n’auront pas le droit de circuler. Cette interdiction concerne le périmètre situé à l’intérieur de l’A86. Périmètre de l’A86
Les grandes métropoles s’organisent face à la canicule
et à la pollution. Paris, Lyon et Strasbourg, ont annoncé, mardi 25
juin, mettre en place la circulation différenciée dans leur
agglomération. La mesure entrera en vigueur dès mercredi pour la
capitale ainsi qu’à Lyon et à Annecy, et à partir de jeudi pour
Strasbourg. Franceinfo fait le point sur ce dispositif qui empêchera bon
nombre de véhicules de circuler.
A Paris, des restrictions de circulation à l’intérieur d’un périmètre délimité par l’A86
Face
à l’épisode de pollution à l’ozone en région parisienne, le
gouvernement a donné consigne à la préfecture de police de Paris de
mettre en place dès mercredi la circulation différenciée dans l’agglomération, affichant sa volonté d’agir “vite” et de façon “efficace” sur ce dossier.
En raison de la vague de chaleur “très inhabituelle”
que connaît actuellement l’Ile-de-France, le préfet de police de Paris
Didier Lallement a décidé de mettre en place la circulation différenciée
“de manière exceptionnelle et de façon anticipée”. Une décision “en parfaite conformité avec le cadre d’action fixé” par le ministre de la Transition écologique François de Rugy.
Seuls
les véhicules munis d’une vignette Crit’Air de classe 0, 1 et 2 seront
autorisés à circuler à l’intérieur du périmètre délimité par l’A86, soit
Paris et la petite couronne. Les autres véhicules, voitures à essence
immatriculées avant fin 2005 et diesel immatriculées avant fin 2010
(vignettes Crit’Air 4, 5 mais aussi désormais 3), ne pourront pas
circuler.
A Lyon, près de 65% des véhicules interdits de rouler
La
préfecture du Rhône a annoncé mardi l’instauration de la circulation
différenciée à Lyon et Villeurbanne à partir de mercredi matin en
anticipation du franchissement du seuil d’alerte de niveau 2 de
pollution à l’ozone.
À partir de mercredi matin 06h00, les
véhicules qui ne disposent pas de vignettes Crit’Air ou qui disposent de
vignettes de classe 3, 4 ou 5 ne pourront pas circuler sur les villes
de Lyon et Villeurbanne, hormis certaines voiries comme le périphérique
nord et les autoroutes A6, A7 et A42, précise la préfecture dans son
arrêté. Sur le territoire, cette exclusion des véhicules les plus
polluants concerne près de 65% des véhicules.
A Strasbourg, la mesure entrera en vigueur jeudi
La circulation différenciée des véhicules sera mise en place jeudi à Strasbourg.“Le
préfet du Bas-Rhin, en lien avec l’Eurométropole de Strasbourg, a
décidé de mettre en oeuvre de manière anticipée la circulation
différenciée sur le territoire de l’Eurométropole de Strasbourg dès le
jeudi 27 juin 2019”, est-il indiqué dans un communiqué. “Seuls les véhicules équipés de vignettes vertes (électriques), de vignettes 1, 2 ou 3 seront autorisés à circuler”, poursuit le communiqué.
L’observatoire
régional de la qualité de l’air Atmo Grand-Est a indiqué mardi que les
deux départements alsaciens du Bas-Rhin et du Haut-Rhin seront mercredi
les premiers de la région “concernés par une procédure d’alerte sur persistance” de cet épisode de pollution à l’ozone.
Outre
la circulation différenciée dans la métropole strasbourgeoise jeudi,
les préfectures des deux départements ont annoncé l’abaissement, dès
mercredi, de la limitation de vitesse de 20km/h sur les réseaux
autoroutiers et les routes à chaussées séparées.
A Annecy, des restrictions de circulation à l’intérieur de la rocade
Mardi
soir, la ville d’Annecy a également mis en place la circulation
différenciée à partir de mercredi 7h30 en raison du pic de pollution à
l’ozone. ll faudra disposer d’un véhicule doté d’une vignette Crit’Air
0, 1, 2 ou 3 pour circuler dans le périmètre concerné, à l’intérieur de la rocade, indique France Bleu Pays de Savoie. Il en est de même pour accéder à un parking municipal. “Ce
dispositif concerne tous les véhicules routiers à moteur : deux roues,
trois roues, quatre roues, véhicules particuliers, utilitaires, poids
lourds, bus et autocars”, précise le communiqué de la ville d’Annecy.
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Allemagne : Angela Merkel prise de tremblements au cours d’une cérémonie officielle
La chancelière, qui aura 65 ans le mois prochain, avait déjà fait un malaise en décembre 2014. Elle avait subi une baisse de tension lors d’une interview sur la chaîne allemande ZDF.
The chancellor, who will become 65 years old next month, previously suffered a weakness in December 2014. She became faint during a German TV interview.
franceinfo avec AFPFrance Télévisions
Mis à jour le 18/06/2019 | 20:42 publié le 18/06/2019 | 20:23
La
chancelière allemande Angela Merkel a été prise de tremblements pendant
plusieurs minutes au cours d’une cérémonie officielle avec le nouveau
président ukrainien, Volodymyr Zelensky, mardi 18 juin à Berlin (Allemagne).
La
chancelière a été victime de ce malaise alors qu’elle attendait, au
côté du président ukrainien, une parade militaire à la chancellerie à
Berlin, où la température avoisinait les 30 degrés.
Les bras
légèrement tendus vers l’avant puis les mains jointes, elle a
visiblement tenté d’atténuer ces tremblements, durant les hymnes
allemand et ukrainien.
Elle a ensuite, plus d’une heure après cette scène, assuré, avec le sourire, avoir retrouvé ses esprits : “J’ai bu au moins trois verres d’eau, c’est ce qui m’a manifestement manqué et à présent je me sens très bien”, a-t-elle assuré.
La chancelière avait déjà fait un malaise
La
chancelière, qui aura 65 ans le mois prochain, avait déjà fait un
malaise en décembre 2014. Elle avait subi une baisse de tension durant
une interview sur la chaîne allemande ZDF, avant un congrès de son
parti, la CDU. L’enregistrement avait brièvement été interrompu, avant
qu’elle reprenne ses esprits.
A la tête d’une fragile
coalition, Angela Merkel, au pouvoir depuis 2005, se retirera de la
politique à la fin de son mandat, au plus tard en 2021.
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Mali : un hélicoptère de l’armée française endommagé, trois soldats blessés
Les militaires ont été évacués en France par précaution, leurs jours ne sont pas danger, a annoncé lundi l’état-major des armées.
Soldiers are not badly injured and were evacuated to safety.
franceinfo avec AFPFrance Télévisions
Mis à jour le 17/06/2019 | 17:57 publié le 17/06/2019 | 17:19
Trois soldats français ont été blessés vendredi dans l’atterrissage d’urgence de leur hélicoptère lors d’une opération conjointe avec l’armée malienne dans le nord-est du Mali, a annoncé lundi 17 juin l’état-major des armées françaises dans un communiqué.
Three French soldiers were injured last Friday 14 June during an emergency landing of their helicopter while on a joint operation with Mali troops in the NE of Mali, the HQ announced on Monday last 17 June in a communiqué.
Une vingtaine de jihadistes ont été “mis hors de combat” lors de cette opération, menée jeudi et vendredi avec l’appui d’hélicoptères de combat Tigre, d’un drone Reaper et d’avions de chasse Mirage dans le sud du Liptako malien, à proximité du Niger, a ajouté l’état-major, confirmant un bilan donné samedi soir par les Forces armées maliennes (FAMa).
Twenty jihadistes were “demobilised” during this operation, last Thursday and Friday with a a push by Tiger combat helicopters, a Reaper drone and Mirage fighter aircraft in the south of Liptako, close to Niger, the Malien army HQ added on Saturday evening.
“Leurs jours ne sont pas en danger”. Injured soldiers not in danger.
“Le 14 juin matin, un hélicoptère de type Gazelle déployé en appui des troupes au sol a été contraint à un atterrissage d’urgence”, a indiqué l’état-major. “Les trois membres d’équipage ont été évacués pour être pris en charge au sein de l’antenne médicale de Gao, puis évacués vers la France par mesure de précaution. Leurs jours ne sont pas en danger”, a-t-il ajouté. L’appareil a été “récupéré et extrait de la zone” mais sera difficilement réparable, a indiqué le porte-parole de l’état-major, le général Patrik Steiger. “A Gazelle helicopter carrying the French troops was forced into an emergency landing. Three soldiers were evacuated and transferred to a medical facility in Gao, then later flew to France as a precaution. They are not in danger. The aircraft was recovered and removed from the area but it will be difficult to repair”. Said a French HQ army spokes person, Patrik Steiger.
Les fouilles effectuées dans la zone ont permis de saisir “une vingtaine de motos, des moyens d’observation et de communication, ainsi que de l’armement”. L’opération a été “déclenchée en coordination avec l’armée nigérienne agissant au sud de la frontière, et grâce à ses renseignements”, a relevé l’état-major.
The search carried out in the area allowed the capturing of “twenty motorcycles, observation and communications equipment, and arms. And the operation was carried out with the co-operation and information from the Niger military at the south of the border”. Said HQ.
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Ce qu’il faut savoir du “chat-renard” recensé en Corse et présenté comme une nouvelle espèce. What to know of the “cat-fox” found in Corsica and presented as a new species.
L’Office national de la chasse et de la faune sauvage a révélé l’existence de cet animal, pourtant bien connu par les bergers de l’île de Beauté. The National office of hunting and wild animals revealed the existence of this animal, well known to shepherds in Corsica.
franceinfo avec AFPFrance Télévisions
Mis à jour le 14/06/2019 | 20:24 publié le 14/06/2019 | 18:26
Un poil gris aux reflets roux sur le ventre, des oreilles plus grandes que celles d’un chat domestique, une longue queue à anneaux… voici le “chat-renard”. “C’est une découverte extraordinaire”, s’enthousiasme Pierre Benedetti, chef technicien de l’environnement à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Grey skin with red flecks on the belly, ears bigger than a domestic cat, a long bushy tail…that is the “cat-fox”. “This is an extraordinary discovery” said the enthusiastic Pierre Benedetti, chief environmental officer of ONCFS.
De son nom corse, le “ghjattu-volpe” est une “nouvelle espèce de félins”. C’est ce qu’annoncent en tous cas les chercheurs de l’ONCFS, responsables de l’étude consacrée à cette espèce en Corse et dévoilée vendredi 14 juin. Portrait-robot de cet animal.
It’s Corsican name “ghjattu-volpe” is a “new feline species”. This is the view in each case of the researchers in ONCFS, in charge of special Corsican study that unveiled the robot-model of this animal on Friday 14 June.
Il ressemble à un gros matou sauvage. It resembles a wild Tom-Cat.
S’il ressemble au premier coup d’œil à un félin domestique, le “chat-renard” a le poil soyeux, mesure 90 cm de la tête au bout de la queue, a des pavillons d’oreille “très larges”, de courtes moustaches et des canines “très développées”.
Animal extrêmement discret et aux mœurs nocturnes, il évolue dans les hauteurs montagneuses et fragmentées. La pose de colliers GPS a également montré que cette espèce se déplaçait loin, jusqu’à 2 500 mètres d’altitude.
Il est connu depuis longtemps par les chasseurs. It is known for a long time by hunters.
Plusieurs références au “chat-renard” ont émaillé l’histoire. Ce chat sauvage “existait dans la mythologie mais n’avait été décrit que de façon très sommaire”. Il figure aussi “dans la bibliographie des préfets du XVIIIe siècle, où il apparaît comme une bête fauve”, souligne le chercheur Pierre Benedetti.
Dans
le nord-ouest de la Corse, le “chat-renard” s’est surtout fait
connaître pour les dégâts qu’il créait dans les troupeaux. Les bergers “racontaient
que ces chats forestiers s’attaquaient aux mamelles de leurs brebis et
chèvres. C’est à partir de ces récits, transmis de génération en
génération, qu’on a commencé nos recherches”, renchérit Carlu-Antone Cecchini, chargé de mission chat forestier à l’Office national.
“Pour nous, l’histoire commence en 2008 par la capture inopinée d’un chat dans un poulailler d’Olcani, dans le Cap Corse”, raconte Pierre Benedetti. Cette capture lance l’ONCFS à la recherche du “chat-renard”. “C’était un mythe et aujourd’hui c’est une réalité”, se satisfait son collègue, Carlu-Antone Cecchini. “Au
début, on nous prenait pour des fous mais aujourd’hui, quand on montre
ce qu’on a comme données, les gens restent bouche bée”, ajoute le chercheur auprès de l’AFP.
Il a été étudié à partir de 2008. It is being studied since 2008.
A
la suite de cette attaque, un programme de recherche a été lancé en
2008 par l’ONCFS. Des pièges infrarouges nocturnes ont été mises en
place. Quatre ans plus tard, des poils récupérés dans ces pièges ont
permis d’établir le génome du “chat-renard”. Son ADN le distingue
clairement du chat sauvage continental.
Depuis dix ans, les
experts de l’ONCFS sont parvenus à identifier 16 “chats-renards”, dont
une femelle, dans les hauteurs montagneuses de la vallée d’Asco
(Haute-Corse). Douze ont été capturés avant d’être relâchés, à la suite
d’un bref examen. L’un d’entre eux a été capturé plusieurs fois puis
équipé d’une puce avec un numéro d’identification, ce qui a permis
d’étudier ses déplacements.
Il n’est pas encore officiellement considéré comme une nouvelle espèce . It is not yet considered officially a new species.
Aucune
preuve de son existence n’avait été apportée avant cette étude. Mais
cela suffit-il à le définir comme une nouvelle espèce ? “Oui et non”, de l’aveu de Pierre Benedetti, interrogé par franceinfo.
Le “chat-renard” n’apparaît pour l’heure dans aucune nomenclature officielle mais les chercheurs de l’ONCFS espèrent maintenant que cette espèce soit reconnue et protégée. Selon Futura Planète,
10 nouvelles espèces sont choisies chaque année par le jury de
scientifiques de l’International Institute for Species Exploration
(IISE), parmi les 18 000 découvertes. Dans ce même registre,
20 000 espèces disparaissent chaque année.
La Nouvelle-Calédonie va abattre des requins après deux attaques
Une vingtaine de requins bouledogues, une espèce protégée, seront abattus prochainement après deux attaques, dont l’une mortelle.
Twenty bulldog sharks, a protected species, were killed following two attacks, one of which was fatal.
C’est une décision qui ne devrait pas ravir les défenseurs des animaux. Une vingtaine de requins bouledogues vont être abattus en Nouvelle-Calédonie, après deux attaques survenues cette dernières semaines, ont annoncé mercredi les autorités locales. Un garçon de 10 ans avait été très grièvement blessé dans une marina de Nouméa, la capitale de l’archipel, le 25 mai. Quelques jours après, un pêcheur avait été mortellement mordu par un squale à Belep, à l’extrême Nord de l’archipel.
L’abattage à court terme d’une vingtaine de requins fait partie d’un plan plus global, qui inclut notamment la pose de filets anti-requins. “Il est impératif de s’attaquer au fondement du problème. Pendant des années les requins ont été nourris, ce qui les a sédentarisés”, a indiqué Sonia Lagarde, la maire de Nouméa. Si les scientifiques ont du mal à estimer la population de requins bouledogues sur le littoral de Nouméa et son agglomération, leur nombre est estimé “important” et “perçu en croissance”.
Un espèce protégée depuis 2013
Le requin bouledogue est classé comme espèce “quasi menacée” par l’Union internationale pour la conservation de la nature. L’espèse est également protégée depuis 2013 par le Code de l’environnement de la province sud, au même titre que tous les autres squales.
Pour Julien Chable, le président de l’ONG Sea Shepherd en Nouvelle-Calédonie, la décision d’abattage des requins “est une action purement politique pour faire retomber les tensions, et qui a été prise sans concertation”. Il appelle les Calédoniens à “changer leurs habitudes”, en “arrêtant de jeter les déchets en mer”.
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La Haute Cour du Botswana a décidé d’annuler l’interdiction de l’homosexualité en vigueur dans le pays depuis 1965. The High court has decided to to lift the prohibition on homosexuality in place in the country since 1965.
“Le temps est venu que la sexualité entre personnes du même sexe soit décriminalisée.” Mardi 11 juin, devant la salle d’audience comble de la Haute Cour à Gaborone, capitale du Botswana, le juge Michael Leburu a annulé l’interdiction des relations entre personnes du même sexe. Les peines prévues par le Code pénal dataient de 1965 et pouvaient aller jusqu’à sept ans de prison. Le juge de la Haute Cour du pays a justifié cette décision en qualifiant l’interdiction de l’homosexualité de “relique de l’ère victorienne” qui “oppresse une minorité” et “ne passe pas l’épreuve de la constitutionnalité”.
Après l’Afrique du Sud, les Seychelles, l’Angola et le Mozambique, un nouveau pays d’Afrique lève donc l’interdiction en la matière. Ce jugement intervient alors que le Kenya a récemment décidé de maintenir ses lois contre l’homosexualité, douchant ainsi les espoirs de la communauté LGBTQ (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenre, queers) du continent. A ce jour, l’homosexualité reste illégale dans plus de la moitié des pays africains. Quant aux mariages entre personnes du même sexe, ils ne sont autorisés qu’en Afrique du Sud.
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