Lancement réussi depuis Baïkonour de la mission russo-européenne ExoMars
C’est une fusée russe Proton qui a lancé ce lundi matin depuis Baïkonour la mission ExoMars 2016 qui associe l’Europe et la Russie. A son bord, la sonde détectrice de gaz TGO et l’atterrisseur test Schiaparelli. Puis suivra la mission ExoMars 2018. Et comme objectif la réponse à une question : une forme de vie a-t-elle existé sur Mars?
Pour les scientifiques de l’agence spatiale européenne ESA et de l’agence russe Roscomos, qui se sont associés pour ce projet d’exploration de Mars, ce lancement était le premier temps fort de la journée. Ils suivront aussi avec attention et une certaine angoisse les manoeuvres qui vont se dérouler ce soir. D’abord la mise en orbite autour de la terre puis l’injection vers Mars en rallumant les moteurs autour de 21h. “On aura vraiment confirmation du succès en fin de soirée” expliquait ce lundi matin sur France Info François Forget, astrophysicien et directeur de recherche au CNRS.
ExoMars 2016 a quitté l’orbite de la Terre et se dirige vers Mars
Le directeur du vol de la sonde a confirmé ce lundi soir sa séparation réussie avec l’étage propulseur Briz-M du lanceur russe Proton.
La mission Exomars 2016 est désormais sortie de l’orbite de la Terre et file vers Mars : ce lundi soir, après le lancement de l’engin par l’Agence spatiale européenne depuis Baïkonour au Kazahstan, le directeur du vol de la sonde a confirmé ce lundi soir sa séparation réussie avec l’étage propulseur Briz-M du lanceur russe Proton.
Le rover européen devrait ensuite forer jusqu’à 2 mètres de profondeur, ce qui n’a jamais été fait. Il s’agit de rechercher d’éventuelles traces microscopiques de vie micro-organique passée ou actuelle.